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 Willow Hemingway - Loués soient les fêlés!

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Willow Hemingway
Willow Hemingway
Vierge de Fer
Messages : 107
MessageSujet: Willow Hemingway - Loués soient les fêlés!   Willow Hemingway - Loués soient les fêlés! EmptyVen 5 Mai - 14:44

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Willow Hemingway
" Sometimes to stay alive you’ve got to kill your mind "
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Identité

Les Bases
+ Nom : Hemingway
+ Prénom : Willow
+ Date de naissance : 7 Juillet 1853 (34ans)
+ Lieu de naissance : Beckham Hill
+ Lieu de résidence : Londres
+ Situation familiale : Compliquée, pour ce qu’il en reste
Le Cultiste
+ Ordre : Paladins
+ Rang : Séraphin
+ Domaine de magie maitrisé: Lumière
+ Signature magique : Très économe en matière d'effets sons et lumière. La caractéristique principale de Willow étant l'humilité, sa magie s'exprime de façon très humble. Une faible lueur, un léger halo lumineux... Elle ne donne jamais dans le spectaculaire, au point que son efficacité en laisse plus d'un dubitatif.
Signes Particuliers
Willow est une âme courageuse, a le feu au corps. Être en retrait n’est pas pour elle, toujours en première ligne. « Plutôt moi qu’eux » est son mantra. De ce fait, son corps porte les nombreux stigmates de sa propension à se sacrifier pour le tout-venant. Il est rare que son visage soit intact, des bleus et/ou des coupures le barrant le plus fréquemment. Quant au reste de son anatomie, dissimulé sous son armure, il est zébré de plaies cicatrisées diverses et variées. De toutes ces marques, les plus significatives restent l’empreinte de quatre griffes dans sa cuisse droite, souvenir d’une lutte contre un loup-garou. Si à la voir, comme ça, on peut douter des raisons qui l’ont vue atteindre le rang de Séraphin, une vue à son corps dénudé suffit à faire taire tout scepticisme.
Vieillie prématurément par les épreuves, ses cheveux sont déjà blancs.
Informations complémentaires
 Willow ne dégage aucune impression de chaleur, bien au contraire. Grande et musculeuse, le visage fermé, elle est plutôt perçue comme un oiseau de mauvais augure. Il y a quelque chose de dérangeant chez elle, pour les badauds, sans qu’ils ne soient en mesure de dire quoi…

Biographie

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CARACTÈRE DE VOTRE PERSONNAGE ▬ Le moins que l’on puisse dire de Willow, c’est que c’est une femme singulière. Généralement, on l’aime ou on la déteste, mais elle ne laisse indifférents que les indigents. Assez tape-à-l’œil de visu en raison soit de son armure, soit de sa musculature, trop développée pour une femme de l’époque, son caractère est quant à lui d’une extrême discrétion, d’une grande pudeur. Willow est sobre et nette, concise, autant dans ses actes, ses gestes étant tous calculés, que dans ses paroles. Le laisser-aller lui est quelque chose de totalement inconnu, étant toujours ou presque raidie de cette rigueur, de cette discipline militaire. Du genre à intérioriser, elle n’élève jamais la voix, feint de ne jamais se laisser troubler par la colère, qui est pourtant son plus gros péché. C’est, en fait, son dernier lien avec son humanité, Willow étant parvenue, faute d’intérêt, à se blaser face à toutes les vicissitudes de la vie. Convaincue de sa propre vanité, n’ayant d’autre sentiment pour elle-même que le respect face à une création de Dieu, elle est incorruptible, inflexible, totalement et irrémédiablement psychorigide. Les idéaux chevaleresques la transcendent et l’animent, elle n’existe plus que pour les personnifier, à son humble niveau, s’imposant une discipline quasiment impossible à tenir humainement parlant en raison des immenses sacrifices personnels qu’elle implique.

Cette intransigeance, ce désir de montrer qu’on peut être vertueux envers et contre tout, peu importe ce qui pèse dans la balance, a sonné le glas de toute vie sociale et ainsi aidé Willow à se détacher tout à fait des préoccupations humaines, lui créant ainsi d’avantage d’affinités avec les toutes récentes machines industrielles qu’avec le genre humain. Elle a à cœur l’envie d’être efficace, parce que c’est ce qui doit être fait. Sa position, elle le sait, est aussi large de privilèges qu’elle s’alourdit de responsabilité et rien ne compte d’avantage à ses yeux que de se montrer digne de l’honneur qui lui est fait. Le combat que mène le culte est le noble qui soit. Il n’y a rien à retirer, ni gloire, ni pouvoir, de ce qu’ils font, et la mort a toutes les chances d’être prématurée pour les membres de leur ordre… Qu’importe. Si à son petit niveau, ses petites capacités, elle est parvenue à sauver une personne, rien qu’une, de plus… Alors toute une vie de sacrifice aura valu le coup.

Elle est connue pour être d’un niveau d’exigence redoutable, ce qui est la source de nombreuses critiques ainsi que d’une certaine aigreur de la part de ses subordonnés. Il leur faut beaucoup de temps pour constater que le niveau auquel elle-même s’astreint est encore bien au-delà, qu’il n’y a aucune leçon qu’elle ne donne qu’elle ne suive elle-même. Ce constat, une fois l’aigreur passée, est ce qui forge le respect des troupes. Elle le réfute, mais certains la voient comme une source d’inspiration, un objectif à atteindre. Une âme pure dans un corps de fer, c’est l’image qu’elle tient à véhiculer.

La vérité est, comme on s’en doute, un peu moins reluisante. Ce caractère la place en marge d’un ordre déjà en marge avec le monde. Willow est une âme esseulée, prompte au sacrifice car elle n’a rien à perdre, rien qui la retienne parmi les vivants. Si la foi lui offre la béquille dont elle a besoin, le réconfort et la paix de l’esprit, qu’elle parvient à mettre ses longues heures de méditation au profit d’un développement philosophique et spirituel conséquent, il n’empêche qu’elle doit se tenir constamment occupée en dehors de ces moments-là, pour éviter de trop penser. L’oisiveté est source d’angoisse pour elle, ce qui a contribué à l’atteinte si jeune d’un rang aussi prestigieux. Elle ne s’arrête jamais. D’aucun croient que c’est par dévouement à la cause, ce qui est en partie le cas, mais ce qu’ils ne voient pas, c’est que c’est également pour fuir la solitude dans laquelle elle s’est murée.

En outre, les rudes combats auxquels elle a participé l’ont déjà rudement éprouvée. Adulte, elle souffre malgré son âge de terreurs nocturnes et angoisse tellement l’heure du coucher qu’elle lit jusqu’à ce que le sommeil emporte son corps et son esprits, épuisés au même degré.
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HISTOIRE ▬
L’aube venait de poindre quand Willow et la dizaine d’hommes que comporte son unité poussèrent la porte du mess. En cette fin de nuit, la cantine militaire était animée. Qui débriefait les progrès de l’un constaté au dernier entraînement, qui comparait ses blessures de guerre… Leur entrée jeta un froid, installa un silence assez pesant, les yeux s’attardant plus volontiers sur la beauté blonde et glacée qu’était Willow Hemingway, drapée de sa réserve habituelle. Le courant d’air, cependant, fut de courte durée. Plus festifs qu’elle, ses hommes ne tardèrent pas à se joindre aux tables et conversations de leurs compagnons, ravivant ainsi l’ambiance qui s’était voulue mourante quelques instants auparavant. Tous, à l’exception de Drystan, le lieutenant, qui, pour sa part, suivi loyalement son Séraphin comme son ombre. En catimini, quelques mots furent échangés. Les pulpeuses lippes de la blonde s’étirèrent même, l’espace de quelques secondes. De concert, ils prirent leur repas et se retournèrent, le haut large lieutenant cherchant des yeux une table à laquelle ils pourraient s’atabler à leur aise. Cependant, avant qu’ils n’esquissent un pas, les doigts de Willow se refermèrent fermement sur son épaule. Tous la virent lui confier quelques paroles supplémentaires, avant de l’abandonner là, quittant le mess sa gamelle à la main, avec rien de plus qu’un regard sibyllin pour ses hommes.

« Vous avez quand même pas de chance d’être tombés sur elle… » confia discrètement Edmond à Owen, avec qui il avait fait ses classes avant que chacun n’intègre sa propre unité seulement quelques semaines plus tôt, après la sortie de la blonde. « Elle est vraiment aussi dure qu’on le dit ? » questionna-t-il son ami avec une curiosité évidente. « Encore plus que ça ! » répondit Owen, tout de go, avec humeur, sans faire attention à son volume sonore. « Être avec elle, c’est comme avoir régressé… Elle nous réveille à des heures indues pour rester debout dans la neige, dos à dos, en nous disant que si nous ne parvenons pas à nous réchauffer, nous n’avons rien à faire ici… J’ai l’impression de revivre mes classes… Je suis certain que son temps libre, elle le passe à trouver de nouveaux moyens de nous torturer… » En proie à une colère froide, il vida son verre d’une traite. Un raclement de gorge, dans son dos, le fit se retourner et manqua de le faire tomber du banc sur lequel il était assis. Drystan le dévisageait de ses yeux d’un bleu iridescent, parfaitement neutre. « Vous permettez que je me joigne à vous ? » Le ton employé était particulièrement poli, et, patient, la montagne de muscles qu’était le lieutenant attendit un signe des jeunes recrues leur assentiment.

Il le lui fut donné, un peu tardivement, par Edmond qui n’osa pas aller contre un supérieur hiérarchique, même d’une autre unité. Calmement, le soldat s’installa avec ses compagnons et reprit sur le ton de la conversation. « Alors comme ça, notre Séraphin ne fait pas l’unanimité ? » Owen se renfrogna, mauvais d’avoir été pris en défaut. « Je suis juste honnête… Il faut bien dire ce qui est, elle est dure… » Complaisant, Drystan hocha la tête en signe d’assentiment. « C’est vrai. » approuva le lieutenant, instaurant par cette simple réponse un silence pesant. Il ne fallut pas longtemps à Owen pour le mettre à profit, puisque ce fut moins d’une minute plus tard qu’il reprit. « Je veux dire… Je comprends que nous devons toujours progresser, et pourquoi… Mais à ce point-là, est-ce vraiment nécessaire ? » Le bleu intense des iris du soldat sur lui entama quelque peu sa belle assurance. Ses épaules s’affaissèrent sensiblement, tandis que, de son côté, Drystan entamait tranquillement son repas. « Toi Owen tu es de la famille Hodge, si je ne m’abuse ? » La question désarçonna l’interpellé, qui peinait à voir le lien entre elle et ses propos précédents. Il répondit néanmoins. « Oui. D’Oxford, oui. Pourquoi ? » Après une bouchée de bœuf en sauce lentement savourée, le lieutenant reprit. « Une bonne famille. Bourgeoise. Ta mère est lady si ma mémoire est exacte. » Le paladin hocha la tête en signe d’assentiment. De son côté, Edmond suivait l’échange dans un silence religieux (et aviné). « Ils t’ont envoyé à l’école militaire parce que ça pouvait rapporter du prestige à votre maison, et ensuite, ce sont tes propres capacités qui t’ont conduit dans l’Ordre. Tu n’es pas sans savoir qu’il n’en est pas toujours de même pour les femmes, n’est-ce pas ? » Owen haussa les épaules avec indifférence. « Les filles commencent chez les nonnes par la magie plutôt que par les armes, qu’est-ce que ça change ? » Drystan retint un discret soupir, soutira de son écuelle une nouvelle bouchée, et entama ce qu’il sentait être le début d’une longue explication.

« Les jeunes filles qui arrivent ici ne sont pas toujours issues des meilleurs familles. Elles sont parfois de simples orphelines, ce qui est le cas du Seraphin Willow. » Le soldat marqua une légère pause d’hésitation. Sa supérieure serait fâchée d’apprendre qu’il ait pris la liberté de parler d’elle en son absence, surtout de ce genre de détails, mais la nécessité de faire comprendre à Owen le parcours de la femme qui les dirige lui semblait primer. Aussi ne tarda-t-il pas à reprendre. « Quand elle avait environ six ans, une bête a attaqué son village, un soir de fête. Une petite bourgade sans histoires près du Pays de Galles. Elle les a presque tous massacrés, égorgés, éviscérés... Les parents de Willow, qui n’a survécu qu’en se cachant sous les cadavres, figurent sur la liste des disparus, ainsi que sa sœur aînée, dont le corps n’a jamais été retrouvé. » Il ne mangeait plus, regardant tour à tour Edmond et Owen, jaugeant leur réaction. Manifestement, ils n’étaient pas au courant. « Le choc a ouvert son troisième œil de façon prématurée, et béante. Elle a vécu deux semaines avec les fantômes et les cadavres de ses parents, sans comprendre s’ils étaient morts ou vivants, avant d’être trouvée par des itinérants, et conduite jusqu’au cloître de Bath. » Les deux jeunes garçons blanchirent visiblement. Ils s’attendaient à beaucoup de choses, mais certainement pas à ça. Les laissant ingérer ces révélations, Drystan arracha une nouvelle bouchée de bœuf mijoté à son assiette et la mangea avec contentement, avant de poursuivre son histoire. « La mère supérieure du cloître était une femme d’une extrême sévérité, mais d’une grande justesse. Elle y est pour beaucoup dans le caractère de notre Séraphin, à qui elle a transmis son intransigeance et son esprit du sacrifice. » Ce qui ne fut guère aisé, compte-tenu du caractère explosif que pouvait avoir la jeune Willow. « A partir de là, son parcours est plus lambda. Elle a suivi les enseignements magiques et religieux qui lui valent sa position actuelle. » Position atteinte non sans heurts. Ayant péché par orgueil plusieurs fois par le passé, Willow paya le prix fort de ses erreurs, qui coutèrent la vie à certains de ses plus valeureux compagnons. Cela, en revanche, Drystan préféra le taire, peu envieux dans un accès de colère, Owen use de ce savoir pour blesser sa supérieure. Surtout que ces faits demeuraient anecdotiques, une goutte d’eau dans l’océan de missions difficiles au cours desquelles la jeune femme parvint à survivre, mais aussi à s’illustrer. « Ce qu’il faut que vous compreniez à propos de notre Séraphin, c’est qu’elle est une âme déjà vieille dans un corps encore jeune… Contrairement à ce que tu disais plus tôt, elle ne passe pas son temps libre à tenter de trouver de nouvelles façons de vous torturer… Elle passe des heures à chercher des moyens de vous éprouver, d’éprouver votre force et votre mental, sans danger, pour que quand danger il y aura, vous ne soyez pas démunis, aptes à agir, entraînés pour de telles situations plutôt que pris au dépourvu. Ce qui rôde dehors ne vous fera pas de cadeau, ne se montrera pas moins déterminée parce que vous êtes fatigués... Elle est dure parce qu’elle le doit, parce qu’il en va de votre survie, de celle de vos compagnons d’armes, des citoyens, pour que plus personne, jamais, ne connaisse le genre de tragédie qui l'a frappée… Et il est dommage que j’aie eu besoin de vous le rappeler. » Plus durs que jamais, les iris bleus de Drystan se dardèrent sur Owen, qui n’en avait pas besoin pour se sentir honteux. La leçon étant passée, le lieutenant décida de ne pas insister, et plutôt de renouer avec le caractère gai de la soirée, gaieté qui s’était malheureusement quelque peu amoindrie pendant son récit. « C’est une vérité que de dire que Willow est dure, et ce n’est pas contredire ce fait qui vous a valu mon intervention... Non, ce qui l’a motivée, c’est simplement l’espoir qu’un jour tu seras à même de l’apprécier plutôt que de la condamner. » Conciliant, le géant adressa un sourire encourageant au paladin. « Allez, trinquons ! A la santé du meilleur ost du monde ! » lança-t-il joyeusement, faisant renaître les sourires de ses compagnons qui trinquèrent volontiers avec lui. A la santé de la femme la plus esseulée du monde… songea-t-il malgré tout, en portant son verre à ses lippes.

Derrière l'écran
Qu'on en sache un peu plus

+ Votre pseudo sur le net : J’en ai pas, j’ai pas d’amis.
+ Votre âge : Pas assumé
+ Fréquence de connexion : Ahahahahahahahah… ahahahah.
+ Comment avez vous connu le forum ? Par un méat urétral.
+ Des questions ? Hihihihihi….Hihihi.
+ Crédits des images que vous utilisez : Le méat urétral, Blondie, Tumblr, Bibi.
+ Célébrité utilisée pour l'avatar : Katheryn Winnick
Willow Hemingway - Loués soient les fêlés! 838467copyright
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